La Vérité sur le blocus de Metz Ebook Tooltip

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  • Frans
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  • 13 oktober 2018
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Samenvatting

Il reste peu de chose à dire sur les malheureux débuts de la campagne de 1870. En réalité, nous n’étions prêts à rien, pas même à porter chez l’ennemi la guerre que nous venions de lui déclarer ; on l’aurait vu tout de suite, si l’on avait essayé de franchir la frontière ; à plus forte raison n’avions-nous fait aucun préparatif pour la guerre défensive. A Strasbourg, on ne laissait en face de l’ennemi qu’une garnison insignifiante ; à Thionville, la garde mobile réclamait en vain des armes ; à Metz, on ne lui distribuait que des fusils à tabatière en mauvais état, on ne l’envoyait dans les forts qu’à la dernière heure ; la garde nationale de la même ville, dont les habitans demandaient la formation dès le 18 juillet, n’est constituée que le 7 août ; les ouvrages de défense de la place ne sont pas même terminés, et l’on travaille encore à la construction des forts. Aussi la nouvelle du triple échec subi à Wissembourg, à Forbach, à Wœrth, la menace de l’arrivée prochaine des Prussiens sous les murs de Metz, répandirent-elles la consternation dans l’entourage de l’empereur : il fut même question d’un départ immédiat pour Châlons, déjà des voitures chargées des bagages de la maison impériale avaient pris la route de la gare ; mais les incertitudes et les hésitations des jours précédents faisaient prévoir que la décision prise serait bientôt suivie d’une décision contraire. En effet, le 7, on était décidé à partir ; le 8, on ne partait plus. Il est vrai que le 13 on revenait à la résolution abandonnée le 7, et que l’armée recevait l’ordre de se mettre en marche le lendemain à cinq heures du matin.

Dans l’intervalle, le commandement venait de changer de main ; l’empereur avait donné satisfaction aux soldats et au pays en acceptant la démission du maréchal Leboeuf, en nommant le maréchal Bazaine commandant en chef de l’armée du Rhin. Cette nomination, on ne doit pas l’oublier, était généralement désirée, et fut accueillie presque partout avec une grande faveur. L’opinion publique désignait le nouveau chef de l’armée comme le plus habile de nos généraux, le plus capable surtout de diriger sur un champ de bataille de grandes opérations. Peut-être exagérait-on alors des mérites réels sans doute, mais que faisait ressortir plus qu’il n’eût fallu l’insuffisance trop visible de quelques autres chefs ; peut-être aussi ajoutions-nous aux qualités sérieuses du maréchal Bazaine toutes celles que lui attribuaient nos espérances. Il est d’ailleurs certain que, dans les retours de l’opinion, le commandant en chef de l’armée du Rhin a porté la peine de la confiance irréfléchie qu’avait inspirée son nom au début de la campagne. On doit également tenir compte au maréchal Bazaine des difficultés que lui léguait l’empereur en lui confiant le commandement. On le plaçait à la tête de l’armée lorsque tout était compromis, et la rapidité de l’invasion ne lui laissait que deux jours pour se reconnaître, pour réparer les fautes commises. Nommé le 12 août, gêné le 13 pour l’exécution de ses ordres par la présence et les velléités personnelles de l’empereur, il était attaqué et forcé de combattre dès le 14.

Ce jour-là, il eût été possible de signaler déjà dans le commandement des symptômes d’hésitation et d’embarras, dus peut-être à la gravité des circonstances, mais de nature à compromettre le succès des opérations ultérieures. Le combat de Borny fit sans doute le plus grand honneur à nos soldats, au général Decaen, qui y fut grièvement blessé, aux généraux de Ladmirault et de Cissey, qui se portèrent à son secours avec beaucoup de vigueur et de présence d’esprit. On resta maître du champ de bataille, ce qui ne s’était pas encore vu depuis le commencement de la campagne, nos troupes ne perdirent aucune de leurs positions et bivouaquèrent sur les emplacements qu’elles occupaient. C’est ce qu’on appelle en tout temps une victoire, victoire trop chèrement achetée néanmoins par la perte d’une journée de marche. Les Prussiens n’en jugèrent pas autrement. Quoiqu’ils se soient vantés fort mal à propos de nous avoir poursuivis jusque sur les glacis des ouvrages avancés de la place, ce n’est pas de ce résultat chimérique que leurs historiens militaires se félicitent. « L’avantage est resté aux Allemands, écrit un officier-général prussien, moins parce qu’ils sont demeurés maîtres le soir de la plus grande partie du champ de bataille que parce qu’ils ont retardé d’un jour la marche de l’armée française. Dans les conditions où elle s’est produite, ajoute le même écrivain, la journée du 14 était une faute de la part des Français. » En définitive, nous avions gagné la partie, mais notre succès même allait tourner contre nous.

Au lieu d’atteindre le plateau de Gravelotte dans la soirée du 14, l’armée ne l’atteignit que le lendemain. Là encore il fallut attendre l’arrivée du 3e et du 4e corps, nécessairement retardés par le combat de Borny. Le 15, le maréchal Bazaine, qui avait projeté de porter son quartier-général à Rezonville, sur la route de Metz à Verdun par Mars-la-Tour, en avant de Gravelotte, ne put dépasser ce dernier village. Le 16 au matin, sur la demande du maréchal Lebœuf, qui avait pris le commandement du 3e corps à la place du général Decaen, il arrêtait encore le mouvement général de l’armée pour donner le temps aux divisions demeurées en arrière d’arriver à la hauteur de la première colonne de marche.

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Taal
fr
Bindwijze
E-book
Oorspronkelijke releasedatum
13 oktober 2018
Ebook Formaat
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Hoofdauteur
A. Mezieres
Hoofduitgeverij
Gilbert Terol

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Studieboek
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