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LE PRIX OFFERT AUX LETTRES PAR LA VIE HEUREUSE
Dire dans quel but a été fondé par la « Vie Heureuse » le Prix déjà cé-lèbre qui porte son nom ; signaler les titres littéraires des femmes de lettres qui composent le Comité ; indiquer dans quelles circonstances il a déjà été deux fois décerné : tel est le dessein précis de cette bro-chure.
Les Prix de l’Académie sont, de par la volonté de leurs fondateurs, attribués à des œuvres strictement définies. Les Concourt en fondant par leur testament un prix simplement attribué, sans qu’il fût posé de candidature, après débats et par le vote, à un homme de lettre, auteur du meilleur roman de l’année, ont créé une autre spécialisation. Dans le seul champ des œuvres d’imagination les clauses de leur testament éliminent encore les poètes. Et vraisemblablement le prix Concourt ne sera jamais attribué à une œuvre de femme.
Il appartenait à des femmes de supprimer, avec les autres, cette double restriction. Le Prix de Cinq mille francs, dit Prix Vie Heureuse, qui est attribué chaque année par un jury composé de femmes de lettres, est destiné au meilleur ouvrage de l’année, imprimé en langue française, que l’auteur soit un homme ou une femme ; qu’il soit écrit en vers ou en prose, qu’il soit roman, mémoires, drame, etc., etc.
La variété du jury, où la poésie, l’érudition, toutes les sortes du ro-man, la critique littéraire et la critique sociale, l’histoire et le drame se rencontrent, rend plus précieux l’accord qui se fait sur le nom d’un au-teur.
Le jury du Prix Vie Heureuse, lors de sa fondation, se composait de : Mmes Juliette Adam, Arvède Barine, Th. Bentzon, Jean Bertheroy, C. de Broutelles, Pierre de Coulevain, Alphonse Daudet, Delarue-Mardrus, Dieulafoy, Claude Ferval, Judith Gautier, Lucie Félix-Faure-Goyau, Da-niel Lesueur, Marni, Catulle Mendès, comtesse Mathieu de Noailles, Georges de Peyrebrune, Poradowska, Gabrielle Réval, Séverine, Mar-celle Tinayre, P. de Coulevain et Arvède Barine ont donné leur démis-sion et Mme Duclaux a été appelée à faire partie du Comité.
MADAME JULIETTE ADAM
Quatre livres de Mme Adam : Le Roman de mon enfance et ma jeu-nesse. Mes premières armes littéraires et politiques, Mes Senti-ments et nos Idées avant 1870, Mes Illusions et nos Souffrances pen-dant le siège de Paris donnent de justes indications sur ses premiers ouvrages et la genèse de son talent.
Fille d’un médecin imbu des idées phalanstériennes, Mme Adam-Juliette Lamber est née à Verberie (Oise), le 4 octobre 1836 « Je suis, a-t-elle dit, la fille d’un père sincèrement sectaire, désintéressé jusqu’au sacrifice, qui rêvait la liberté absolue, l’égalité absolue. Jusqu’à l’année terrible son esprit a dominé le mien » La vision « fulgurante et ter-rible » de 1870 a fait sortir de la passion pour la justice, que Mme Juliette Adam tenait de son père, ce qu’elle a appelé la com-bativité patriotique. « Je ne me suis jamais permis dans ma longue existence, dit-elle, en fait de mouvements de violence que des indigna-tions et des haines vigoureuses contre les méchants et les ennemis de mon pays ».
Elle épousa en 1853 un avocat, M. La Messine, et c’est sous le nom de Juliette La Messine que parurent les premières éditions de son ou-vrage : Les Idées antiproudhonniennes sur l’amour, la femme et le ma-riage (1858), où elle défendait deux femmes cruellement attaquées par Proudhon : George Sand et Daniel Stern.
Un second mariage avet : Edmond Adam, sénateur inamovible et préfet de police en 1870, lui donna le nom qu’elle a rendu célèbre.
Le mouvement des idées et de la politique avait toujours passionné la jeune femme. La situation de son mari et sa propre influence sur les esprits éclairés firent très vite de son salon un centre important. La po-litique tient une grande place dans la carrière d’écrivain de Mme Juliette Adam : on se souvient des Lettres sur la politique exté-rieure, dans la Nouvelle Revue qu’elle avait fondée en 1879, on lui at-tribue des Études sur la Société étrangère signées du pseudonyme de Vasili. Mais Mme Adam n’a pas seulement écrit des articles politiques et des études philosophiques. On trouve dans la longue liste de ses ou-vrages des romans, des pièces de théâtre, des souvenirs littéraires, des récits de voyages, et jusqu’à des vers.
Mme Juliette Adam a cessé de diriger la Nouvelle Revue depuis 1892. Mais on retrouve dans la Parole française à l’Étranger, son pa-triotisme et sa générosité de pensées.
L’œuvre de Mme Bentzon, née Marie-Thérèse de Solms, compte plus de quarante volumes. Sa variété, en même temps que le souci permanent de certaines questions où la vie des femmes a le premier rôle, lui donnent une importance considérable.
Très jeune, elle s’est préparée à écrire par des traductions de l’anglais. Depuis 1871, elle a fait connaître en France, Kipling, aupara-vant Ouida, les humoristes américains. Avant que Mme Bentzon ne les eût signalés, on ne lisait guère en France Henry James, Howells, etc. Depuis plus de trente ans, elle a donné ainsi à la Revue des Deux Mondes une série d’articles où l’information, l’analyse et l’appréciation étaient pareillement justes. C’est elle qui a signalé l’avènement de Mme Humphry Ward ; bien avant que ne fussent tra-duits Miss Brown de Vernon Lee et le roman social de Bellamy, deux articles, la Satire de l’Esthétisme et la Société de l’Avenir avaient appe-lé l’attention sur ces ouvrages. Le Roman étranger en Angleterre faisait connaître Stevenson et le Naturalisme aux États-Unis mettait à la mode la Bibliothèque du plein air. Mme Bentzon a suscité des traduc-teurs et des lecteurs à Mary William, à Sarah Jewett. Elle écrivait en même temps dans les revues américaines.
Deux voyages en Amérique — 1894 et 1897 — lui ont fait con-naître la physionomie et les mœurs d’un pays dont la littérature lui était déjà si familière ; plusieurs séries d’études : Les Américaines chez elles, Choses et gens d’Amérique, Nouvelle France et Nouvelle Angle-terre, Questions américaines, Femmes d’Amérique ont été le fruit de ces voyages.
Plus récemment, Mme Bentzon a fait un voyage en Russie. Elle a promené son clair regard sur cette vieille civilisation incomplète comme sur la civilisation toute neuve du nord de l’Amérique, et a pu-blié au retour les réflexions et les observations qu’un séjour de quatre mois lui avait suggérées.
Enfin, une vingtaine de romans servent pour ainsi dire d’illustrations à l’œuvre et à la pensée de Mme Bentzon : tantôt ce sont des études où l’analyse psychologique s’unit au sens profond de la vie morale ; tel est ce Tony, où le sentiment d’avoir commis un crime bou-leverse une âme d’enfant au point de la lancer par réaction, en plein héroïsme ; telle est encore la jolie histoire de Stella. Tantôt comme dans Au-dessus de l’abîme l’étude sociale l’emporte.
Productspecificaties
Inhoud
- Taal
- fr
- Bindwijze
- E-book
- Oorspronkelijke releasedatum
- 04 oktober 2019
- Ebook Formaat
- Adobe ePub
- Illustraties
- Nee
Betrokkenen
- Hoofdauteur
- Anonyme
- Hoofduitgeverij
- Gilbert Terol
Lees mogelijkheden
- Lees dit ebook op
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Overige kenmerken
- Studieboek
- Nee
EAN
- EAN
- 1230003457429
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