Jean-Christophe à Paris Tome III Ebook Tooltip

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  • 04 november 2018
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Romain Rolland

Romain Rolland (1866-1944) was een Franse toneelschrijver, romanschrijver, essayist, muziek- en kunstcriticus. Gedreven door idealisme en liefde voor de muziek, schreef hij het tiendelige epos Jean-Christophe. In 1915 ontving hij de Nobelprijs voor de Literatuur.

Samenvatting

La première pensée de Christophe, en s’éveillant le lendemain de la soirée chez les Roussin, fut pour Olivier Jeannin. Il fut pris aussitôt du désir irrésistible de le revoir. Il se leva et sortit. Il n’était pas huit heures. La matinée était tiède et un peu accablante. Un jour d’avril précoce : une buée d’orage se traînait sur Paris.

Olivier habitait au bas de la montagne Sainte-Geneviève, dans une petite rue, près du Jardin des Plantes. La maison était à l’endroit le plus étroit de la rue. L’escalier s’ouvrait au fond d’une cour obscure, et exhalait des odeurs malpropres et variées. Les marches, aux tournants raides, avaient une inclinaison vers le mur, sali d’inscriptions au crayon. Au troisième, une femme, aux cheveux gris défaits, avec une camisole qui bâillait, ouvrit la porte en entendant monter, et la referma brutalement quand elle vit Christophe. Il y avait plusieurs logements par palier ; et, à travers les portes mal jointes, on entendait des enfants se bousculer et piailler. C’était un grouillement de vies sales et médiocres, entassées les unes par-dessus les autres, dans des étages bas, serrés autour d’une cour nauséabonde. Christophe, dégoûté, se demandait quelles convoitises avaient pu attirer tous ces êtres ici, loin des champs qui ont au moins de l’air pour tous, et quels profits ils pouvaient bien tirer de ce Paris où ils se condamnaient à vivre, toute leur vie, dans un tombeau.

Il était arrivé à l’étage d’Olivier. Une corde nouée servait de sonnette. Christophe la tira si vigoureusement qu’au bruit quelques portes, de nouveau, s’entre-bâillèrent sur l’escalier. Olivier ouvrit. Christophe fut frappé de l’élégance simple, mais soignée, de sa mise ; et ce soin qui, en toute autre occasion, lui eût été peu sensible, lui fit ici une surprise agréable ; au milieu de cette atmosphère souillée, cela avait quelque chose de souriant et de sain. Tout de suite, il retrouva son impression de la veille devant les yeux honnêtes et clairs d’Olivier. Il lui tendit la main. Olivier, effrayé, balbutiait :

— Vous, vous ici !…

Christophe, tout occupé de saisir cette âme aimable dans la nudité de son trouble fugitif, se contenta de sourire sans répondre. Poussant Olivier devant lui, il entra dans l’unique pièce qui servait de chambre à coucher et de cabinet de travail. Un étroit lit de fer était appuyé au mur, près de la fenêtre ; Christophe remarqua la pile d’oreillers dressée sur le traversin. Trois chaises, une table peinte en noir, un petit piano, des livres sur les rayons, remplissaient la chambre. Elle était exiguë, basse de plafond, mal éclairée ; et pourtant elle avait comme un reflet de la limpidité des yeux qui l’habitaient. Tout était propre, bien rangé, comme si la main d’une femme y avait passé ; et quelques roses dans une carafe faisaient entrer un peu de printemps entre les quatre murs, ornés de photographies de vieux peintres florentins.

— Ainsi, vous êtes venu, vous êtes venu me voir ? répétait Olivier avec effusion.

— Dame ! il le fallait bien, dit Christophe. Vous, vous ne seriez pas venu.

— Croyez-vous ? dit Olivier.

Puis, presque aussitôt :

— Oui, vous avez raison. Mais ce n’est pas faute d’y avoir pensé.

— Qu’est-ce qui vous arrêtait ?

— Je le désirais trop.

— Voilà une belle raison !

— Mais oui, ne vous moquez pas. J’avais peur que vous ne le désiriez pas autant.

— Je me suis bien inquiété de cela, moi ! J’ai eu envie de vous voir, et je suis venu. Si cela vous ennuie, je le verrai bien.

— Il faudra que vous ayez de bons yeux.

Ils se regardèrent en souriant.

Olivier reprit :

— J’ai été sot, hier. Je craignais de vous avoir déplu. C’est une vraie maladie que ma timidité : je ne puis plus rien dire.

— Ne vous plaignez pas. Il y a assez de gens qui parlent, dans votre pays ; on est trop heureux d’en rencontrer un qui se taise de temps en temps, fût-ce par timidité, c’est-à-dire malgré lui.

Christophe riait, enchanté de sa malice.

— Alors, c’est pour mon silence que vous me faites visite ?

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Inhoud

Taal
fr
Bindwijze
E-book
Oorspronkelijke releasedatum
04 november 2018
Ebook Formaat
Adobe ePub

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Hoofdauteur
Romain Rolland
Hoofduitgeverij
Gilbert Terol

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Overige kenmerken

Studieboek
Nee

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