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  • Frans
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  • 27 mei 2020
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Samenvatting

PREFACE

En présentant au lecteur cette nouvelle traduction de la seconde partie des Saintes Écritures, il convient que nous donnions quelques renseignements sur le plan que nous avons suivi et sur les principes qui nous ont dirigés dans notre travail : quant aux détails de cette œuvre, nous ne mentionnerons que ceux sur lesquels quelques explications nous ont paru nécessaires.

Profondément convaincus de la divine inspiration des Écritures, nous avons cherché à les traduire en reproduisant aussi exactement que possible, en français, ce que Dieu nous a donné dans une autre langue, inconnue de la plupart des lecteurs de la Bible : nous avons rendu le grec aussi littéralement que le comportait la clarté nécessaire à l’intelligence de ce qui est dit. La profondeur de la parole divine est infinie, et l’enchaînement qui existe entre toutes les parties du mystère divin n’est pas moins admirable, bien que ce mystère ne soit pas révélé comme un tout, car « nous connaissons en partie et nous prophétisons en partie ». Ainsi nous rencontrons souvent dans la Parole des expressions qui, découlant du fond du mystère dans l’esprit de l’écrivain inspiré, donnent avec le secours de la grâce une entrée dans la liaison des diverses parties entre elles et dans celle de chacune de ces parties avec le tout. Conserver ces expressions du texte grec nuit quelquefois au style de la version ; mais lorsque la clarté de la phrase n’en souffrait pas, nous avons laissé subsister des expressions qui pouvaient contribuer à faire saisir toute la portée de ce qui se lit dans le texte grec. Dans d’autres cas, où le français ne permettait pas de rendre le grec littéralement et où la forme de la phrase grecque paraissait renfermer des pensées qui auraient pu être plus ou moins perdues ou modifiées dans l’expression française, nous avons donné en note la traduction littérale.

Il est un autre point qui touche au texte grec lui-même et qu’il importe de signaler au lecteur. Jusqu’à la fin du XVme siècle, époque à laquelle fut inventée l’imprimerie, les Saintes Écritures, comme tous les autres livres, n’existaient que sous la forme de manuscrits. La première impression de la Bible est due au cardinal Ximènes, mais les sources auxquelles il puisa sont encore peu connues. Deux ans avant cette publication, Érasme avait déjà publié une petite édition du texte grec, mais il n’avait pu consulter que fort peu de manuscrits, et même, pour l’Apocalypse, il n’en avait eu à sa disposition qu’un seul fort incorrect et incomplet. Vers le milieu du XVIme siècle, R. Étienne (Stéphanus) publia à Paris une édition du texte grec, basée sur la comparaison par lui faite de 13 manuscrits qu’il avait trouvés dans la bibliothèque royale et d’un 14me examiné par son fils Henri, et qui, plus tard, des mains de Th. de Bèze a passé dans la bibliothèque de Cambridge. Th. de Bèze publia lui-même, vers la même époque, une édition du Nouveau Testament avec une nouvelle traduction latine. Enfin, en 1633, on publia en Hollande une nouvelle édition du texte grec, peu différente de celle d’Étienne, et on fut assez hardi pour lui donner le titre de : « Textus ab omnibus receptus », texte reçu de tous. Si maintenant on laisse de côté les traductions faites sur la Vulgate, ou ancienne version latine, on peut dire, pour autant que nous le savons du moins, que tous les traducteurs modernes du Nouveau Testament ont pris jusqu’ici pour base de leur travail le texte appelé « texte reçu de tous », ou un texte encore moins correct. Or ce texte reçu ne repose que sur un nombre très-restreint de manuscrits. La critique était peu avancée à l’époque où il fut publié. Les craintes aussi des personnes qui désiraient que la foi commune ne fût pas ébranlée, empêchèrent que la question de l’exactitude du texte ainsi présenté, fût soulevée. Mais dès lors, plusieurs centaines de manuscrits, dont quelques-uns d’une très-haute antiquité, ont été examinés et comparés avec soin : on a pu ainsi corriger les fautes que des copistes avaient introduites dans les 13 manuscrits d’Étienne, ou qui, de toute autre manière, avaient passé dans le « texte reçu ». Les savants, qui ont ainsi employé leur temps et leur sagacité à purifier le texte des fautes qui s’y étaient glissées par l’incurie ou la présomption des hommes, ont formé un texte corrigé, en classant, d’après divers systèmes, et en jugeant, chacun à son point de vue particulier, les nombreux manuscrits actuellement connus.

Nous nommerons ici les principaux d’entre ces savants. Le premier peut-être qu’on doive signaler est Bengel qui a proposé le principe, bien mis à profit plus tard, d’une classification des manuscrits en diverses familles. Ensuite vient Mill, qui a accumulé un nombre immense de variantes en examinant les manuscrits qu’il trouva dans les diverses bibliothèques de l’Europe. Après lui Wetstein a ajouté encore beaucoup d’autres variantes, et a publié une édition d’une grande valeur critique. Puis Griesbach, Scholz, Tischendorf, Lachmann ont mis à profit les ressources fournies par leurs prédécesseurs dans ce champ de travail, en faisant eux-mêmes aussi de nouvelles recherches. On peut ajouter aux noms qui précèdent, ceux de Birch, de Matthæi, d’Alter, qui ont aussi contribué pour leur part à cette œuvre de la reconstruction du texte. Il y a en d’autres hommes, sans doute, qui se sont occupés du même travail, mais il suffit d’indiquer les principaux d’entre eux.

Nous avons donc jugé bon de profiter de tous les moyens que des hommes savants et laborieux ont mis à notre portée. Parmi eux, quelques-uns ont préféré former leur texte entièrement sur les plus anciens manuscrits. Il est vrai que chaque copie tend à multiplier les erreurs, mais un manuscrit, plus moderne que tel autre, peut être une copie exacte d’un manuscrit beaucoup plus ancien que celui-ci. Le manuscrit, dont la copie a été faite à une époque comparativement moderne, a pu être aussi moins corrompu par des changements faits à dessein ; de sorte que le vrai moyen d’avoir un texte aussi pur que possible, c’est qu’on se serve de toutes les ressources qui sont à notre disposition. Il y a des versions plus anciennes que le plus ancien des manuscrits connus. Ces versions servent à contrôler le texte des manuscrits. Monsieur Rilliet publie dans ce moment un travail sur le manuscrit le plus ancien peut-être de tous, appelé du Vatican : son travail nous paraît très-bien fait et intéressant sous bien des rapports ; mais aucun manuscrit ne peut, à lui seul, fournir un texte satisfaisant du Nouveau Testament.

Nous indiquerons très-brièvement le caractère des éditions qui, là où elles sont d’accord, ont servi de base à notre texte. Griesbach s’appuie principalement sur les anciens manuscrits en lettres onciales, mais il a posé les diverses autorités. Son édition, publiée après les travaux de Bengel, Mill et Wetstein, a certainement posé les bases de la critique moderne. Il croit devoir distinguer trois familles ou classes de leçons ou de manuscrits les unes des autres : les manuscrits Alexandrins, les Constantinopolitains et les Occidentaux. Le plus grand nombre de manuscrits anciens, c’est-à-dire à lettres onciales, sont de la famille Alexandrine ; et c’est sur cette famille que Griesbach a fondé son texte ; mais le savant critique ne s’est pas borné à puiser à cette source. Scholz prétend suivre les leçons des manuscrits Constantinopolitains, suivis par la masse de manuscrits modernes ou Occidentaux qui appuient, beaucoup plus que les manuscrits Alexandrins, le texte reçu ; cependant par le fait il s’en écarte souvent, de sorte que son texte diffère peu de celui de Griesbach ; son édition est entachée de beaucoup de fautes d’impression. Tischendorf, comme Griesbach, suit principalement les manuscrits à lettres onciales ; tant soit peu téméraire dans sa première édition, il est devenu beaucoup plus sobre dans les éditions subséquentes et il y a rétabli beaucoup de leçons qu’il avait d’abord rejetées. Enfin Lachmann a suivi une route à lui : posant d’abord comme principe qu’en ne saurait retrouver le texte autographe, il a cherché, non pas précisément à s’en rapprocher le plus possible, mais tenant pour certain que les manuscrits des quatre premiers siècles doivent être les plus exacts, il n’a voulu en examiner aucun qui n’appartînt pas à ces quatre siècles ; ce système est trop absolu pour être sûr. Matthæi a fondé son édition sur les manuscrits qui se trouvent en la possession du Synode Russe et qui appartiennent à la famille Constantinopolitaine.

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Inhoud

Taal
fr
Bindwijze
E-book
Oorspronkelijke releasedatum
27 mei 2020
Ebook Formaat
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Betrokkenen

Hoofdauteur
Darby
Hoofduitgeverij
Gilbert Terol

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Overige kenmerken

Studieboek
Nee

EAN

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