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  • 06 november 2018
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Walter Scott

Sir Walter Scott (1771-1832) was born in Edinburgh. Educated for the law, he obtained the office of sheriff-depute of Selkirkshire in 1799 and in 1806 the office of clerk of session, a post whose duties he fulfilled for some twenty-five years. His lifelong interest in Scottish antiquity and the ballads which recorded Scottish history led him to try his hand at narrative poems of adventure and action. The Lay of the Last Minstrel (1805), Marmion (1808), and The Lady of the Lake (1810) made his reputation as one of the leading poets of his time. A novel, Waverley, which he had begun in 1805, was published anonymously in 1814. Subsequent novels appeared with the note “by the author of Waverley”; hence his novels often are called collectively “the Waverley novels.” Some of the most famous of these are Old Mortality (1816), Rob Roy (1817), Ivanhoe (1819), Kenilworth (1821), and Quentin Durward (1823). In recognition of his literary work Scott was made a baronet in 1819. During his last years he held various official positions and published biographies, editions of Swift and Dryden, tales, lyric poetry, and various studies of history and antiquity.

Samenvatting

Si notre ami Alexandre Fairford avait connu ces dernières conséquences de la retraite précipitée de son fils hors de la salle d’audience, il aurait pu arriver qu’il en eût perdu la tête, et qu’on eût vu ainsi s’accomplir la prédiction du vieux juge. Dans son ignorance, il était déjà assez malheureux. Son fils s’était élevé dans son estime de dix degrés plus haut que jamais, par les talents judiciaires qu’il venait de déployer. L’approbation des juges et des professeurs de jurisprudence, qui, à ses yeux, valait celle du genre humain entier, justifiait dans sa plus grande étendue l’idée avantageuse que sa partialité de père l’avait porté à concevoir du mérite d’Alan. D’un autre côté, il se sentait un peu humilié lui-même par un déguisement dont il avait usé envers ce fils de ses espérances.

La vérité était que le matin de ce fameux jour, M. Alexandre Fairford avait reçu de son correspondant et ami M. Crosbie, prévôt de Dumfries, la lettre suivante :

« Mon cher monsieur,

« Votre honorée du vingt-cinq dernier m’est parvenue à souhait par l’entremise de M. Darsie Latimer, et j’ai prodigué à ce jeune homme toutes les attentions qu’il lui a plu d’accepter. Ma présente lettre a un double objet. Le premier est pour vous dire que le conseil est d’avis que vous commenciez à poursuivre l’affaire du moulin, et qu’il espère se trouver à même de vous fournir des preuves noviter repertas, pour que vous souteniez les us et coutumes du bourg, par rapport aux grana invecta et illata. Il vous plaira donc de vous regarder comme autorisé à parler à M. Pest et à lui soumettre les pièces que vous recevrez par la diligence. Le conseil pense que deux guinées d’honoraires peuvent suffire en cette occasion, puisque M. Pest en a déjà reçu trois pour dresser la première requête.

« Je saisis aussi cette occasion pour vous annoncer qu’il y a eu une grande émeute parmi les pêcheurs de la Solway qui ont détruit, de main de maître, les filets à pieux placés à l’embouchure de cette rivière, et ont en outre attaqué la maison du quaker Geddes, un des principaux actionnaires de la compagnie pour la pêche avec filets à marée, à qui ils ont causé de grands dommages. Je suis fâché d’avoir à ajouter que le jeune M. Latimer se trouvait au milieu du tumulte, et que depuis on n’en a plus eu de nouvelles. On parle de meurtre, mais c’est peut-être un mot en l’air. Comme ce jeune homme a tenu une conduite assez singulière depuis qu’il rôde dans nos environs, notamment en ce qu’il n’a répondu qu’une seule fois à mes invitations à dîner, et qu’il court la campagne avec des ménétriers ambulants et d’autres vagabonds, on peut espérer que son absence actuelle est seulement occasionnée par quelque nouvelle folie ; mais comme son domestique est venu me demander si je savais où était passé son maître, j’ai trouvé bon de vous en informer par la poste. J’ai seulement à ajouter que notre shérif a évoqué l’affaire et envoyé en prison un ou deux perturbateurs. Si je puis être utile dans cette occasion, soit en faisant publier que M. Latimer a disparu, soit en promettant récompense à quiconque en apportera des nouvelles, ou autrement, je suivrai vos respectables instructions, car je suis toujours votre très-obéissant serviteur,

« William Crosbie. »

Lorsque M, Fairford eut pris lecture de cette lettre, sa première idée fut de la communiquer à son fils, afin de dépêcher tout de suite un exprès, ou même un messager du roi muni des pouvoirs nécessaires pour rechercher son ancien pensionnaire.

Il savait que les habitudes des pêcheurs étaient au moins brutales, sinon absolument sanguinaires et féroces ; et il était arrivé plus d’une fois qu’ils avaient transporté dans l’île de Man ou ailleurs des individus qui avaient voulu s’opposer à leur commerce de contrebande, et les y avaient retenus de force durant plusieurs semaines. M. Fairford éprouvait donc une vive inquiétude relativement au sort du jeune homme qui demeurait naguère dans sa maison, et dans un moment moins intéressant il serait parti lui-même ou aurait dépêché son fils pour qu’il allât à la recherche de Darsie.

Mais la cause du pauvre Pierre Peebles contre Plainstanes serait, il le sentait bien, ajournée peut-être sine die, si cette pièce tombait sous la main de son fils. L’affection mutuelle et enthousiaste qui unissait ces deux jeunes gens lui était connue ; et il en concluait que, si la position précaire de Latimer venait aux oreilles d’Alan Fairford, non-seulement son fils ne voudrait plus s’occuper de la tâche qu’il avait à remplir et à laquelle le vieillard attachait une si grande importance, mais qu’il en deviendrait même incapable.

Il résolut donc, après de mûres réflexions, et non sans un vif sentiment de regret, de ne pas communiquera son fils le fâcheux avis qu’il avait reçu, avant que la grande affaire du jour fût terminée. Ce retard, comme il cherchait à se le persuader, n’aurait pas de tristes suites pour Darsie Latimer, que sa folie avait sans doute conduit dans quelque embarras où elle rencontrerait une juste punition, dans quelque gêne accidentelle qui, au bout du compte, ne se trouverait prolongée par là que de peu d’heures. En outre, il aurait le temps de parler au shérif du comté, — peut-être à l’avocat du roi, — et de faire prendre à l’affaire une marche régulière.

Productspecificaties

Inhoud

Taal
fr
Bindwijze
E-book
Oorspronkelijke releasedatum
06 november 2018
Ebook Formaat
Adobe ePub
Illustraties
Nee

Betrokkenen

Hoofdauteur
Walter Scott
Tweede Auteur
Walter Scott
Co Auteur
Godefroy Durand
Hoofdredacteur
Fb Editions
Tweede Redacteur
Fb Editions
Hoofduitgeverij
Gilbert Terol

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Overige kenmerken

Studieboek
Nee

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EAN
1230002801445

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