Cuba : 1988 – 2017 - Voyages en immersion au cœur d’un pays controversé Ebook Tooltip Ebooks kunnen worden gelezen op uw computer en op daarvoor geschikte e-readers.

Jusqu’à la parution de ***« Cuba : 1988 – 2017 Voyages en immersion au cœur d’un pays controversé »***, aucun ouvrage relatant le Cuba d’après la Révolution de 1959, vécu de l’intérieur, n’existait !

C’est aujourd’hui chose faite avec ce livre, publié aux Éditions Kalo Taxidi, qui se lit comme un roman, en apprend plus qu’un guide de voyages, et constitue un docu-fiction basé sur des faits réels improbables et uniques.

Les expériences en immersion, réalisées par l’auteur entre 1988 et 2017 sont multiples, variées, et souvent inimaginables pour qui ne connaît pas Cuba !

Tour à tour accompagnateur de voyages aventure, défricheur d’itinéraires, étudiant, voyageur itinérant ou immobile, invité, ami, conjoint, collaborateur… Jean-Pierre Lamic a pu vivre toute sorte de situations improbables et déroutantes : il a traversé la Sierra Maestra dans une Jeep militaire alors que ce territoire était fermé aux étrangers, s’est déplacé en camions, bus locaux, tracteurs, charrettes, a rencontré un ministre dans son bureau à des fins humanitaires, participé à des séances de vaudou et de Santeria[1], visité les hôpitaux et centres de biotechnologies, développé un partenariat avec la principale université, apporté des médicaments à un détenu, témoigné à un procès, permis à un dissident de quitter le pays, subi l’approche et le passage de plusieurs cyclones, séjourné dans des Solar[2] à la Havane et au sein d’une famille noire de Cienfuegos…

Au cours de la vingtaine de voyages réalisés dans l’île, sur près de trente années, il a eu l’occasion, en outre, de participer à l’ensemble des festivités et manifestations, organisées par les autorités à des dates en lien, avec l’histoire locale ‑ ancienne ou récente ‑ ou durant les périodes de vacances d’été des habitants…

Autant d’événements et de situations permettant de comprendre la culture cubaine, les rapports sociaux, ou les engagements de la population pour ou contre le régime issu de la Révolution.

L’auteur, en toute transparence, éclaire de nombreux points qui demeurent obscurs au simple visiteur, tant le pays est complexe et unique – pays qualifié par ce dernier de « Pays à part ».

Avec sa double monnaie, les biens subventionnés, les services gratuits, qui peut réellement évaluer ce que « gagne » un habitant ? Pourtant des journalistes ou guides touristiques diffusent l’information selon laquelle le salaire moyen d’un Cubain serait de trente dollars par mois !

En lisant cet ouvrage, le lecteur découvrira une autre réalité et une estimation précise de son véritable niveau de vie…

Le fil conducteur de ce livre est constitué de la quête permanente de Jean-Pierre Lamic ‑ pionnier de voyages aventure dans de nombreuses destinations – pour découvrir sentiers oubliés et lieux authentiques, dans le but de les faire partager à une clientèle rare et privilégiée.

Le lecteur suivra la conception et l’évolution de ses « voyages d’auteur » ‑ hors sentiers battus, au cours de vingt années d’efforts ‑ jalonnées de joies, de déconvenues, et d’amertume…

Mais c’est surtout à des rencontres fortes, poignantes et parfois atypiques qu’il vous convie au fil des lignes, comme il a l’habitude de le faire au cours de ses voyages.

Sa prise directe avec le territoire permet, en outre, de découvrir un éclairage nouveau et réaliste sur les acquis de la Révolution cubaine… Loin des clichés et partis-pris d’usage !

C’est donc à un voyage immobile que l’auteur vous invite, avec la certitude que vous apprendrez beaucoup plus sur le Cuba d’aujourd’hui qu’à travers les lectures conventionnelles publiées à propos de ce pays, qu’elles soient de nature touristique ou politique…

Médiateur dans l’âme, Jean-Pierre Lamic saura vous faire aimer son « Pays à part ».

[1] Rites afro-cubains, d’origine païenne, importés par les esclaves provenant d’Afrique de l’Ouest.

[2] Mot inventé par l’humour cubain. Solar signifie : Lieu ensoleillé. À Cuba, il est utilisé pour désigner les appartements souvent sombres et exigus, créés par la division de maisons bourgeoises après la Révolution, pour loger les pauvres provenant des bidonvilles, nombreux à l’époque de Batista.