Les Patriotes de 1837-1838 Ebook Tooltip

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  • 05 september 2019
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Samenvatting

Après les désastres de Saint-Charles et de Saint-Denis, pendant que Colborne et ses gens — soldats, volontaires et bureaucrates — parcouraient le pays, incendiant les villages révoltés et arrêtant toutes les personnes suspectes, les patriotes trop compromis se hâtaient de franchir la frontière. À Plattsburg, Rouse’s Point et Swanton, ils se trouvèrent bientôt en bon nombre. Ils arrivaient-là, la plupart après avoir couru toute espèce de dangers et avoir vu leurs propriétés détruites, leurs familles dispersées. Ruinés, inquiets et exaspérés, ils avaient l’esprit et le cœur ouverts à tous les projets de vengeance et d’émancipation.

Aussi, quand Papineau, Nelson, Davignon, Côte et Rodier leur parlèrent d’organisation et de soulèvement dans le but de rentrer dans la patrie, les armes à la main, et de conquérir l’indépendance, ils trouvèrent des hommes prêts à tout faire.

M. Papineau avait, le premier, jeté dans les esprits l’idée d’une pareille organisation, et formulé le projet d’une république canadienne dont il serait naturellement le président.

On comptait pour réussir sur les sympathies et l’aide des Américains.

Après quelques difficultés entre les chefs, Robert Nelson se mit à la tête du mouvement, et commença les préparatifs avec ardeur. Les patriotes accoururent de tous côtés se mettre sous ses ordres, chacun voulant contribuer à la grande œuvre de l’indépendance et rentrer dans ses foyers le plus tôt possible. On fondait des balles, on sacrifiait le peu d’argent qu’on avait à acheter des armes, et le soir, dans des endroits cachés, on faisait l’exercice.

On avait tant hâte d’exécuter ce grand projet, que, vers la fin de février, Nelson franchissait la frontière, à la tête de quelques centaines de patriotes canadiens, et lançait, comme président du gouvernement provisoire de la future république canadienne, une proclamation déclarant que tout lien politique entre le Bas-Canada et l’Angleterre était brisé.

Mais des mesures avaient été prises par les autorités américaines et canadiennes pour faire avorter l’entreprise. Ils avaient à peine mis le pied sur le sol canadien, qu’ils étaient attaqués par les loyaux et guettés par les troupes américaines qui les désarmaient. Ainsi pris entre deux feux, ils comprirent qu’ils ne pouvaient réussir et retraitèrent aux États-Unis, bien décidés à revenir mieux organisés.

Sachant que leur expédition avait avorté faute de discrétion et de préparatifs nécessaires, ils eurent l’idée d’unir tous ceux qui voudraient contribuer à l’indépendance du pays par les liens d’une vaste société secrète. Ils fondèrent l’association des Chasseurs qui, aux États-Unis et au Canada, fit de nombreux adhérents.

En 1838 comme en 1837, ce furent les comtés de Verchères, de Chambly, de Laprairie, de L’Acadie, de Terrebonne et des Deux-Montagnes qui montrèrent le plus de zèle et d’enthousiasme pour l’insurrection.

Le 3 novembre fut fixé pour le soulèvement général ; les plans furent préparés, les rôles assignés. Pendant que Nelson, Côte et Julien Gagnon se dirigeraient sur Napierville, à la tête des Canadiens réfugiés et des volontaires américains, des attaques simultanées devaient avoir lieu contre Sorel, Chambly, Laprairie et Beauharnois. Les patriotes de Saint-Martin, de Sainte-Rose et de Terrebonne devaient s’emparer du pont Lachapelle, à l’Abord-à-Plouffe ; ceux des Deux-Montagnes et de Vaudreuil étaient chargés d’interrompre les communications par l’Ottawa et d’arrêter les bateaux qui descendaient la rivière.

Nelson et Côte se rendirent à Napierville, mais le reste du plan manqua faute d’armes, d’expérience et de direction.

Racontons les principaux incidents de cette triste journée du 3 novembre.

Les patriotes du comté de Beauharnois furent les premiers sur pied pour remplir le rôle qui leur avait été assigné. Ils étaient commandés par des hommes convaincus et intelligents, tels que le Dr Brien et Chevalier de Lorimier, de Montréal ; Toussaint Rochon, de Saint-Clément ; Louis Dumouchel, de Sainte-Martine, et M. François-Xavier Prieur.

Ils étaient une couple de cents, et divisés en deux bandes.

Ils allèrent d’abord au manoir seigneurial de M. Ellice pour s’emparer des armes et des munitions qu’ils croyaient y trouver. Mais M. Ellice et M. Brown, l’agent de la seigneurie, ayant été prévenus, l’alarme avait été donnée parmi les bureaucrates et les volontaires, qui accoururent au manoir pour le défendre. Il fallut faire le siège de la place ; des coups de fusils furent échangés ; il y eut y des bras et des jambes écorchés par les balles ; mais personne heureusement ne fut tué ni même sérieusement blessé. M. Ellice et ses amis, voyant que la résistance était inutile, mirent bas les armes et consentirent à se constituer prisonniers à la condition qu’aucun mal ne serait fait aux dames. Le Dr Brien dit que non seulement les dames n’avaient pas à craindre d’être maltraitées, mais que les personnes et les propriétés en général seraient respectées. Brown ayant alors demandé quel était le but de ce soulèvement, plusieurs voix lui répondirent : « Il y a assez longtemps que nous souffrons. Nous voulons avoir nos droits. » Les patriotes entrèrent dans le manoir, prirent possession des armes qu’ils purent trouver, allèrent chez plusieurs autres bureaucrates de Beauharnois, les firent prisonniers et les dirigèrent sur Châteauguay.

Pendant ce temps-là, une autre bande de patriotes, commandée par M. Prieur, allait prendre possession du vapeur Henry Brougham, amarré au quai de Beauharnois, et à la veille de sauter les rapides. Ils brisèrent la machine à vapeur de manière à l’empêcher de fonctionner, firent prisonniers le capitaine, le mécanicien et les passagers, qu’ils traitèrent bien, les dames surtout, et les placèrent au nombre de trente dans le presbytère de Beauharnois, obligeant le curé, M. Quintal, de les garder.

Tous ces prisonniers furent relâchés, quelques jours plus tard, après les malheureuses batailles de Lacolle et d’Odelltown.

Pendant que les patriotes s’agitaient à Beauharnois, ceux de Châteauguay en faisaient autant chez eux.

Châteauguay fut, en 1838, l’un des foyers les plus ardents de la rébellion. Il y avait là, comme à Beauharnois, des hommes à l’âme ardente, à l’esprit hardi, qui communiquaient à la population leurs sentiments et leurs idées en faveur de l’indépendance du pays. Ils s’étaient jetés avec enthousiasme dans le mouvement, sans arrière-pensée d’ambition ou d’intérêt personnel, sans autre but que de conquérir leur liberté politique. C’étaient de nobles cœurs, de véritables patriotes, aimant leur pays et leur nationalité. Ils ont payé cher, pour la plupart, leur imprudente mais glorieuse tentative. Nommons en particulier : Cardinal et Duquette, ces deux touchantes victimes du patriotisme, dont les noms éveillent les souvenirs les plus attendrissants. Ils avaient pour les seconder Jean-Louis Thibert, Joseph L’Écuyer, Léon ou Léandre Ducharme, François-Maurice Lepailleur, encore vivant, et plusieurs autres, tous de Châteauguay, excepté Ducharme, qui était de Montréal. Les patriotes de Châteauguay avaient pour tâche, après avoir fait prisonniers les bureaucrates de cette paroisse et les avoir désarmés, d’aller s’emparer des armes des sauvages à Caughnawaga. Ils n’eurent pas de peine à exécuter la première partie de ce programme. Ils allèrent d’abord chez M. MacDonald, le principal marchand de l’endroit, qu’ils forcèrent de leur livrer toutes les armes et la poudre qu’il avait, et l’emmenèrent prisonnier avec plusieurs autres qu’ils arrêtèrent, chemin faisant, à leur camp, près du pont de la rivière Châteauguay. Plus tard, ils les renfermèrent avec M. Ellice, M. Brown et quelques-uns des bureaucrates arrêtés à Beauharnois, dans la maison de M. Mallette, au même endroit. Ils les traitèrent bien et les relâchèrent, le lendemain de la bataille d’Odelltown.

Après avoir accompli la première partie de leur tâche, une quarantaine de patriotes, armés, la plupart, de bâtons et de piques, partirent pour Caughnawaga, autrement dit Saut Saint-Louis. Arrivés près du village, au lever du soleil, ils s’arrêtèrent dans un bois, et cinq d’entre eux, les chefs, Cardinal, Duquette, Lepailleur et deux autres, allèrent en avant pour sonder le terrain et les dispositions des sauvages.

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Inhoud

Taal
fr
Bindwijze
E-book
Oorspronkelijke releasedatum
05 september 2019
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Illustraties
Nee

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Hoofdauteur
Laurent-Olivier David
Hoofduitgeverij
Gilbert Terol

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Studieboek
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