HHhH

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  • Broché
  • 9782253157342
  • 28 avril 2011
  • 448 pages
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Résumé

Prague, 1942, opération « Anthropoïde » : deux parachutistes tchèques sont chargés par Londres d'assassiner Reinhard Heydrich, le chef de la Gestapo et des services secrets nazis, le planificateur de la Solution finale, le « bourreau de Prague ». Heydrich, le bras droit d'Himmler. Chez les SS, on dit de lui : « HHhH ». Himmlers Hirn heißt Heydrich - le cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich. Dans ce livre, les faits relatés comme les personnages sont authentiques. Pourtant, une autre guerre se fait jour, celle que livre la fiction romanesque à la vérité historique. L'auteur doit résister à la tentation de romancer. Il faut bien, cependant, mener l'histoire à son terme…

Spécifications produit

Contenu

Langue
en
Binding
Broché
Date de sortie initiale
28 avril 2011
Nombre de pages
448
Illustrations
Non

Personnes impliquées

Auteur principal
Laurent Binet
Deuxième auteur
Denis Diderot
Editeur principal
Le Livre de poche
Coéditeur(s)
LI

Autres spécifications

Hauteur de l'emballage
20 mm
Hauteur du produit
20 mm
Largeur d'emballage
112 mm
Largeur du produit
112 mm
Livre d‘étude
Non
Longueur d'emballage
180 mm
Longueur du produit
180 mm
Poids de l'emballage
234 g
Police de caractères extra large
Non

EAN

EAN
9782253157342

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Langue
Anglais
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Livre

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    Prague, mai 1942, l'attaque de Heydrich, l'un des plus cruels patrons nazis, bras droit d'Himmler, "vice-roi" de la République tchèque, favori du Führer. Heydrich est finalement décédé d'une infection des blessures qu'il a subies. Grâce à un traître, il faut des semaines aux nazis pour trouver les auteurs. Ils n'y survivent pas. Mais beaucoup plus de gens doivent payer pour l'attaque avec la mort. En fin de compte, des milliers de personnes paient de leur vie. L'occupation et la guerre se poursuivront encore quelques années.
    Premièrement, l'auteur veut se souvenir des auteurs et des personnes qui les ont aidés. Non pas que cela leur soit utile, mais d'avoir un sens pour nous tous maintenant. Deuxièmement, il voudra peut-être convaincre les protoganistes que l'attaque était bonne pour quelque chose, écrit-il (p. 402), malgré la guerre, malgré les morts. Et lui-même et le lecteur aussi.
    Il ne veut donc que donner des faits. Binet découvre rapidement que la réalité est trop complexe et que l'on ne sait pas grand-chose de l'attaque. Ces problèmes peuvent être résolus en utilisant des moyens littéraires. Mais Binet ne veut pas écrire une histoire littéraire, car la littérature a besoin de ressources qui font échouer finalement la réalité aux exigences formelles. Comme l'a dit Kellendonk, la littérature se résume à «une suspension temporaire de l'incrédulité», cette incrédulité ne rend pas justice au théorème de Binet déchu.
    Il résout ce problème en décrivant continuellement comment le livre est progressivement créé. Il lit des livres, il regarde des films, il en parle avec son amant, il va à Prague, il déploie ses scrupules, il nomme ses désirs. Surtout, il aimerait pouvoir intervenir, changer l'issue ou tenir le destin à distance le plus longtemps possible. Remarque: dans la réalité, et pas dans l'histoire.
    Binet utilise un style journalistique sec, pas de flux de pensées, pas de rebondissements «littéraires», pas de psychologisation. Les chapitres sont courts, cela ne devrait pas être une histoire simple. (Je ne peux pas m'empêcher de penser à un autre livre de temps en temps qui met en lumière la folie et la cruauté des nazis: "Les bienveilantes" de Littell. Tout comme Binet, d'ailleurs, qui s'oppose à quelques reprises à Littell, car il le transforme en littérature.)
    HHhH m'apparaît comme un documentaire moderne. Un puzzle de nombreux plans courts qui ont un ordre chronologique, mais la connexion entre les fragments doit principalement provenir de la voix off du créateur qui établit la connexion en révélant sa propre quête personnelle. Fascinant. Éducatif. Fascinant. Poser des questions éthiques.
    Mais au final, c'est une composition extrêmement littéraire. A quelques reprises, Binet admet qu'il doit se faire des mains sales, pour ainsi dire, pour continuer: faire de la littérature. Et il ne dit pas seulement «roman» sur la page de titre.
    La question à l'attaque est: qu'est-ce que tout cela vaut? Vous pouvez également poser cette question sous la forme choisie par Binet pour son roman. Dans les deux cas, le roman est loin d'être clair. Mais il peut encore y avoir une réponse possible sur ces pages. Selon moi, il s'agit en fin de compte de la vérité. L'attaque jette la vérité du régime nazi face au peuple tchèque et au reste du monde, qui, pour la plupart, surveillait encore. Le roman aspire aussi à la vérité: ne laissez pas cette vérité disparaître dans la littérature «faite», prévient Binet. Ce que Binet peut difficilement admettre - et c'est le point faible du roman - c'est que la vérité n'existe pas sans de bonnes histoires: la vérité doit être racontée et en quelque sorte composée. Son propre roman en est la preuve.

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