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  • 17 oktober 2018
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Samenvatting

C’est à l’église de San Lorenzo, à Naples, que le comte Vincenzo de Vivaldi vit pour la première fois Elena Rosalba. La douceur et le charme de la voix de la jeune fille, qui se mariait aux chants sacrés, attirèrent d’abord l’attention du jeune homme. Le visage d’Elena était couvert d’un voile ; mais une distinction rare et une grâce parfaite émanaient de toute sa personne. Curieux de contempler des traits dont l’expression devait répondre aux accents émus qu’il venait d’entendre, Vivaldi ne quitta pas la jeune fille du regard tout au long de l’office ; puis il la vit sortir de l’église en compagnie d’une femme âgée à qui elle donnait le bras, et qui paraissait être sa mère ou sa tante. Il se mit à les suivre ; mais elles marchaient assez vite, et il faillit les perdre de vue au détour de la rue de Tolède. Pressant le pas, il les rejoignit au Terrazzo Nuovo, qui longe la baie de Naples ; là, il les devança quelque peu, mais la belle inconnue restait toujours voilée ; et le jeune homme, retenu par une timidité respectueuse, qui se mêlait à son admiration, refrénait sa curiosité. Un heureux accident vint à son aide : en descendant les degrés de la terrasse, la vieille dame fit un faux pas ; et comme Vivaldi s’empressait pour la soutenir, le vent souleva le voile d’Elena, et découvrit aux regards du jeune homme une figure plus touchante encore et plus belle mille fois qu’il ne l’avait imaginée. Sur les traits de la jeune fille – des traits d’une beauté grecque – se peignait la pureté de son âme et dans ses yeux bleus éclatait la vivacité de son esprit. Elle était si occupée à secourir sa compagne, qu’elle ne s’aperçut pas d’abord de l’admiration qu’elle inspirait, mais elle n’eut pas plutôt rencontré le regard éloquent de Vivaldi, qu’elle rougit et rebaissa son voile.

La vieille dame ne s’était pas blessée dans sa chute ; mais comme elle marchait avec quelque difficulté, Vivaldi saisit cette occasion pour lui offrir son bras ; elle s’excusa d’abord en le remerciant, mais sur ses instances respectueuses, elle lui permit de l’accompagner jusque chez elle. Plusieurs fois, pendant le chemin, le jeune homme essaya de lier conversation avec Elena. Mais elle ne répondait que par monosyllabes ; et, déjà, ils étaient arrivés à la porte de la maison sans qu’il eût trouvé le moyen d’entamer cette froide réserve.

L’aspect de la demeure des deux dames lui donna lieu de penser qu’elles tenaient un rang honorable dans le monde, mais que leur fortune était médiocre. Cette habitation modeste – dont Vivaldi sut plus tard qu’on l’appelait la villa Altieri –, bâtie avec goût, entourée d’un jardin et de vignobles, dominée par un bois de pins et de palmiers, était située au haut d’une colline, d’où la vue donnait sur la baie de Naples et ses rivages enchanteurs. Un petit portique et une colonnade de marbre commun composaient une façade d’un style assez élégant. Vivaldi s’arrêta à la petite grille du jardin. La vieille dame lui renouvela ses remerciements, mais sans l’inviter à entrer.

Déçu, ne pouvant se résoudre à prendre congé, le jeune homme, tout troublé, demeurait sur place, fixant Elena, si bien que la vieille dame fut obligée de lui renouveler ses adieux. Enfin, il se hasarda à demander la permission d’envoyer prendre de ses nouvelles, et quand il l’eut obtenue, il adressa un long regard d’adieu à Elena, qui crut devoir le remercier à son tour des soins qu’il avait donnés à sa tante. Le son de la voix de la jeune fille et l’expression de sa reconnaissance accrurent l’émotion de Vivaldi ; ce fut avec peine qu’il s’arracha d’auprès d’elle. Puis, l’imagination remplie de cette céleste apparition, le cœur tout agité de ce qu’il venait de voir et d’entendre, il descendit au rivage, heureux de prolonger son séjour près du lieu qu’habitait Elena, espérant l’apercevoir sur le balcon, où la fraîcheur de la brise de mer pourrait l’inviter à paraître. Il passa ainsi plusieurs heures. Le soir venu, il retourna au palais de son père, à Naples. Il ne cessait de revoir, avec une joie mêlée d’inquiétude, l’image d’Elena et le doux sourire qui avait accompagné ses remerciements ; mais il n’osait encore imaginer aucun plan de conduite. Rentré d’assez bonne heure pour accompagner sa mère à la promenade du Cours, il croyait voir dans chaque voiture qui passait l’objet qui occupait ses rêves. Vain espoir ! Cependant, la marquise, frappée de son silence et d’un certain trouble qui ne lui était pas habituel, lui posa quelques questions auxquelles il répondit d’une manière évasive ; elle chercha alors d’autres moyens plus adroits pour le faire parler.

Vincenzo de Vivaldi, descendant d’une des plus anciennes familles du royaume de Naples, était fils du marquis de Vivaldi, favori du roi, plus élevé encore en puissance qu’en dignité. Très vain de sa naissance, le marquis joignait à son orgueil de race, un sentiment excessif de supériorité. Une conscience ferme et droite balançait chez lui l’ambition et la maintenait dans les limites de la morale. Telle n’était pas la marquise de Vivaldi, qui se vantait d’une généalogie aussi ancienne que celle de son époux ; mais dont l’orgueil n’était tempéré par aucune vertu. Violente dans ses passions, vindicative autant qu’artificieuse, elle aimait son fils, moins comme l’unique fruit de ses entrailles, que comme le dernier rejeton de deux illustres maisons, destiné à perpétuer la gloire et les honneurs de l’une et de l’autre. Quant au jeune Vincenzo, il tenait heureusement beaucoup plus de son père que de sa mère. Il avait la noble fierté du marquis et quelque chose de la violence des passions de la marquise, mais sans rien emprunter à cette femme hautaine de sa duplicité ni de son esprit de vengeance. Impétueux mais franc, prompt à s’offenser mais s’apaisant aussi vite, il était irrité du plus léger manque d’égards, tout comme il était touché des moindres attentions. Et si le soin de son honneur le rendait sensible à l’injure, sa bonté généreuse le disposait à l’indulgence.

Productspecificaties

Inhoud

Taal
fr
Bindwijze
E-book
Oorspronkelijke releasedatum
17 oktober 2018
Ebook Formaat
Adobe ePub
Illustraties
Nee

Betrokkenen

Hoofdauteur
Ann Ward Radcliffe
Tweede Auteur
Ann Ward Radcliffe
Hoofdredacteur
Fb Editions
Tweede Redacteur
Fb Editions
Hoofduitgeverij
Gilbert Terol

Vertaling

Eerste Vertaler
Narcisse Fournier

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Overige kenmerken

Studieboek
Nee

EAN

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1230002694290

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